L'après Bac, être étudiant au 21eme Siècle
- FRACTALE CONSULTING
- 30 août
- 3 min de lecture

Une enquête de santé publique de 2015 montre que 37% des étudiants, soit plus de 4 étudiants sur 10 et 46% des étudiantes, soit 1 étudiante sur 2 éprouve un mal être profond pendant ses études.
Quand consulter ?
Les manifestations peuvent être :
- Un malaise qui fait souffrir quotidiennement
- Un sentiment de profonde tristesse qui perdure, voire augmente avec des pleurs non expliqués
- Un stress, une anxiété prégnante
- Des troubles de l’attention ne permettant plus d’apprendre quoi que ce soit
- Une consommation de plus en plus forte de psychotropes, drogues, alcool…
- Des difficultés à s’endormir, des troubles du sommeil
- Une perte d’appétit
- Un manque d’énergie pour travailler comme pour sortir avec les copains ou au contraire par des abus d’alcool, de drogues, de vie nocturne… « pour oublier ».
- Des troubles de l’attention, pertes de mémoire…
Plusieurs causes peuvent être à l’origine d’un mal être profond, d’une bascule psychique chez l’étudiant, le laissant désarmé face à ce qui lui arrive, très fragilisé, ne se reconnaissant plus.
Voici une liste non exhaustive de causes possibles :
- L’éloignement de sa famille, de ses repères, de ses amis
- La solitude rencontrée dans une ville nouvelle peut susciter après quelques semaines un stress, une anxiété, voire une angoisse qui déstabilise l’étudiant
- La pression exigée dans les prépas et dans certaines écoles peut également fragiliser l’étudiant quant à ses capacités à se concentrer, à apprendre. L’étudiant se trouve alors face à un travail qu’il est incapable de faire, ne parvenant plus à se concentrer, parfois même seule l’idée d’ouvrir un livre devient impossible, ce qui le terrifie car il ne se l’explique pas.
- Une remise en question de son orientation comme le constat d’une mauvaise orientation peut générer également une grande souffrance psychique chez l’étudiant.
- La considération de devenir un adulte peut faire basculer psychiquement un étudiant car il se trouve en face à face avec celui qu’il était jusque là et celui qu’il tend à devenir.
- En cas de rupture amoureuse
- vous réalisez que votre choix d’orientation ne vous correspond pas ou vous vous sentez submergé par vos études…
L’accompagnement psychologique proposé aux étudiants:
L’accompagnement psychologique permet de redonner confiance à l’étudiant et offre un recul nécessaire face à certains faits.
D’approche intégrative, je travaille avec les étudiants en entretiens interactifs avec des axes pré établis pour la séance et en dehors de la séance.
Le premier entretien, d’une heure ou davantage si besoin en fonction des questionnaires et/ou tests associés, est très important car il permet à l’étudiant de clarifier le motif de sa consultation, à savoir son mal être, son doute quant à son orientation, sa solitude ou toute autre souffrance psychique ressentie.
Se pose aussi pour lui les questions de démarrage dans la vie d’adulte :
- Quel adulte suis-je en train de devenir ?
- Quel adulte voudrais-je devenir ?
Face à la société actuelle et en fonction de son milieu socioculturel un étudiant peut se sentir au bord d’un gouffre, face à un avenir incertain.
Les entretiens cliniques permettent à l’étudiant de répondre aux questions qu’il se pose mais aussi à mieux se connaître lui-même à ce moment de la vie où il quitte le statut de « fils ou fille de ».
Travail Spécifique à la préparation aux entrées en études supérieures et/ou concours
Faisant passer les oraux du grand oral pour le Bac et/ou les pitchs pour les entrées dans le supérieur et/ou en grandes écoles depuis de nombreuses années j’ai pu constater que lors des oraux la moindre faille psychique ou un manque de confiance en soi amène l’élève à un échec, d’autant plus que dans de nombreux concours sanitaires et sociaux un psychologue est présent.
C’est pourquoi je propose aux élèves/etudiants qui le souhaitent une préparation pour leurs oraux. Il suffit parfois de quelques séances de coaching pour organiser la pensée de l’étudiant, lui apprendre à se présenter, lui donner ou redonner confiance en lui, travailler ses forces et ses faiblesses, et lui permettre ainsi de se présenter serein face à un jury.
Parfois un travail thérapeutique plus long est nécessaire car une question en particulier génère une souffrance psychique et occasionne un mal être chez l’étudiant, ce qui se ressent lors des oraux. Je propose alors un suivi psychologique afin de libérer l’étudiant d’un poids qu’il ne parvient pas à gérer.




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